Après le départ d’Emilie, Antoine, Jeanne et Marin, on doit
patienter 24h pour entreprendre la traversée entre les Iles Vierges et Saint
Martin (80 milles vent de face…). On part finalement le 5 mars vers 15h, au
moteur, avec des vagues ne dépassant pas les 2 mètres. Vers 18h, à la tombée de
la nuit, surprise !! La canne à pêche se courbe et PE remonte un
magnifique thazard ! Un peu perplexe au début sur l’art de vider un tel
poisson, il enfile des gants MAPA et là, révélation ! il déclare que c’est
comme la chirurgie, il lève de magnifiques filets en s’appliquant bien sur le
rachis…
On arrive vers 6h30 dans la grande baie de Marigot où l’on
mouille dans une piscine turquoise avec 2.50 m de fond. Nos amis Laura et
Raphaël qui sont arrivés la veille de métropole nous rejoignent à bord pour
le petit déj (avec pain et viennoiseries qui nous manquent tant !).
Le lundi 7, on part pour l’ile fourche, ile sauvage et
inhabitée à quelques milles à l’ouest de St Barthélémy. On mouille dans une
crique très bien protégée, en prévision des grosses conditions météo annoncées.
La randonnée sur l’île est magique, le paysage est très différent de tout ce
que l’on a vu jusqu’à maintenant, on est sur la lune ! On voit même des
cactus « tête d’anglais » (Cf photo)
On passe le reste de la semaine sur l’île de St Barth, à peu
près à l’abri du vent et des vagues qui ne molissent pas. On loue même une
voiture pour aller découvrir les belles plages de l’île. La population de St
Barth est partagée entre touristes fortunés et « St Barths », peuple
local qui parle un patois mélangeant le normand et le créole ! Je n’étais
pas dépaysée…
On est malheureusement
rattrapés par une vilaine grippe métropolitaine qui met à plat la moitié de
l’équipage. Drôle de semaine de vacances pour Raf et Laura entre conditions
météo difficiles et virus. Heureusement qu’ils gardent la pêche et leur optimisme !
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